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Réalisations 2020-2021 pour la mise en œuvre de l’article 41
Partie VII de la Loi sur les langues officielles
Preparé par : Nafissa Dramé Dia
Agence de promotion économique du Canada atlantique
Ministre responsable :
L’honorable Ginette Petitpas Taylor
Ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
Administrateur général :
Francis P. McGuire
Président de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique
francis.mcguire@canada.ca / Tél.: 506-851-6128
Personne responsable des langues officielles (parties IV, V et VI de la Loi sur les langues officielles [LLO]) :
Stéphane Lagacé
Vice-président, Finances et Services corporatifs
Stephane.Lagace@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-851-6438
Ginette LeBlanc
Conseillère principale, Langues officielles, équité en matière d’emploi et planification des RH
Ginette.leblanc@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-851-6508
Coordonnateur national ou personne-ressource responsable de la mise en œuvre de l’article 41 (partie VII) de la LLO :
Eddie Rutanga
Gestionnaire, Collectivité et croissance inclusive
Eddie.Rutanga@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: (506) 874-9605
Nafissa Dramé Dia
Agente de programme, Collectivité et croissance inclusive
Nafissa.dramedia@acoa-apeca.gc.ca / Tél.: 506-961-1249
Renseignements généraux
Contexte
La Loi sur les langues officielles (la Loi) exige que la présidente du Conseil du Trésor dépose un rapport annuel au Parlement portant sur l’exécution des programmes en matière de langues officielles au sein des institutions fédérales en lien avec les parties IV, V et VI de la Loi. Elle exige également que le ministre du Patrimoine canadien dépose un rapport annuel au Parlement sur la mise en œuvre de l’article 41 (partie VII de la Loi) par les institutions fédérales. Les responsabilités du ministre du Patrimoine canadien en matière de langues officielles ont été déléguées à la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.
Le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) et le ministère du Patrimoine canadien (PCH) travaillent de concert pour coordonner de façon efficace la collecte des renseignements requis pour la préparation de ces deux rapports annuels.
Instructions
Cette année, votre institution est appelée à produire un Bilan sur les langues officielles. Vous trouverez ci-joint les gabarits à utiliser. Votre bilan dûment rempli devra être transmis électroniquement à : OLReview-BilanLO@tbs-sct.gc.ca et portail41-gateway41@pch.gc.ca au plus tard le 31 mai 2022. Nous utiliserons aussi vos données statistiques, que nous obtiendrons par le biais du Système d’information sur les postes et la classification au 31 mars 2022.
Nous tenons de vous rappeler qu’il revient aux institutions fédérales de communiquer les résultats de leur Bilan sur la mise en œuvre des parties IV, V, VI et VII de la Loi au Commissariat aux langues officielles (comm@clo-ocol.gc.ca) et aux deux comités parlementaires permanents des langues officielles (ollo@sen.parl.gc.ca et lang@parl.gc.ca), ainsi qu’aux divers intervenants communautaires (la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (info@fcfa.ca) et le Quebec Community Groups Network (info@qcgn.ca), entre autres).
Partie VII de la Loi
Favoriser l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne
Toutes les institutions fédérales devraient répondre à toutes les questions. Les renseignements recueillis dans le cadre de ce processus sont utilisés par Patrimoine canadien pour préparer le Rapport annuel sur les langues officielles, les Recueils des bonnes pratiques pour la partie VII et d’autres outils pour appuyer les institutions fédérales dans la mise en œuvre de la partie VII de la Loi sur les langues officielles.
Dialogues continus
Comment votre institution s’assure-t-elle de connaître les priorités et les besoins des communautés francophones à l’extérieur du Québec et des communautés d’expression anglaise au Québec?
Veuillez préciser les moyens utilisés, identifier les organismes/communautés avec lesquels vous avez été en communication ainsi que la manière dont vous avez tenu compte des priorités et besoins de ces communautés lors de la planification de vos activités.
Comme d’habitude, au cours de l’exercice 2021-2022, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) a adopté de nombreuses mesures visant à mieux comprendre les priorités et les besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) du Canada atlantique.
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À l’externe, l’Agence a participé activement à la conceptualisation et à la mise en œuvre de trois séances de consultation avec des intervenants des communautés francophones et acadiennes en situation minoritaire de toutes les régions du pays. Ces séances font partie de la stratégie de consultation proposée par le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISED), qui suppose la participation d’autres intervenants, notamment l’APECA et d’autres agences de développement régional (ADR).
Cette stratégie comprenait trois séances de travail. L’objectif de la première séance, qui s’est tenue le 28 avril 2021, était de réfléchir aux grands enjeux du développement économique des communautés dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Les deuxième et troisième séance de consultation, qui ont eu lieu les 17 novembre 2021 et 23 février 2022, ont porté respectivement sur le tourisme et la mise en commun des pratiques exemplaires relatives à la pandémie. Ces trois séances visaient à favoriser l’échange de renseignements et à recueillir les points de vue et les suggestions des participants, lesquels sont essentiels aux stratégies et aux mesures des partenaires gouvernementaux.
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À l ’interne, l’Agence a organisé deux séances par l’entremise du comité mis sur pied il y a quelques années avec les quatre Réseaux de développement économique et d’employabilité (RDÉE) du Canada atlantique.
- Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.
- Le RDÉE Île-du-Prince-Édouard inc. (RDÉE Î.-P.-É. inc.)
- Le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse
- HORIZON TNL
La première séance, qui s’est tenue le jeudi 17 juin 2021, a permis de faire le point sur les défis qui se sont posés pendant la pandémie et les mesures d’adaptation prises pour assurer la continuité des activités.
Lors de la deuxième séance, le mercredi 16 mars 2022, les participants ont discuté de l’immigration francophone, de ses obstacles et des moyens de les surmonter.
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Dans les provinces, les mêmes activités sont organisées pour aider les bureaux régionaux de l’APECA à se tenir au courant des priorités et des besoins des CLOSM de l’Atlantique.
En 2021-2022, dans la région de Terre-Neuve-et-Labrador, les deux principaux organismes non gouvernementaux avec lesquels l’APECA a travaillé pour répondre aux besoins de la communauté francophone sont Horizon TNL et la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador (FFTNL).
L’APECA de Terre-Neuve-et-Labrador entretient une relation de longue date avec les deux organismes et elle discute et collabore régulièrement avec eux pour déterminer si leurs projets et leurs priorités correspondent au mandat de développement économique de l’APECA de Terre-Neuve-et-Labrador.
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Le personnel de l’APECA de la Nouvelle-Écosse s’assure de connaître les priorités des CLOSM en collaborant régulièrement avec les organisations de CLOSM telles que celles énumérées ci-dessous et en les consultant. La liste comprend des organisations panatlantiques, panprovinciales ainsi que des organisations régionales du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse et du Cap-Breton.
- Le Conseil de développement économique de la Nouvelle-Écosse (CDÉNÉ)
- L’Université Sainte-Anne (US-A)
- La Fédération culturelle acadienne de la Nouvelle-Écosse (FÉCANE)
- La Société Nationale de l’Acadie (SNA)
- La Société Mi-Carême
- L’Association touristique des Côtes acadiennes et Yarmouth
- La municipalité du district de Clare
- Le Congrès mondial acadien 2024 (CMA 2024)
Le personnel participe également à des événements organisés par leurs partenaires des CLOSM. Voici quelques exemples d’activités prévues pour 2021-2022 :
- Présence à l’assemblée générale annuelle du CDÉNÉ
- Discussions continues avec le directeur général du CMA 2024 et évaluation de projet relative à la proposition du Congrès
- Le personnel de l’Agence a travaillé en étroite collaboration avec la SNA, car elle est la responsable canadienne de deux sous-comités (questions sociales et développement économique et durable) de la Commission mixte de coopération régionale entre le Canada atlantique et Saint-Pierre-et-Miquelon.
- Le personnel de l’Agence a entretenu un dialogue continu avec l’Association touristique des Côtes acadiennes et Yarmouth et le gestionnaire du tourisme de la municipalité du district de Clare pour discuter des possibilités dans le secteur touristique des CLOSM.
Quatre membres du personnel de l’Agence partagent toujours les locaux des organismes de développement économique des CLOSM énumérés ci-dessous.
- Les Corporations au bénéfice du développement communautaire de Digby et de Yarmouth
- Le Réseau de développement économique et d’employabilité du Canada (RDÉE Canada)
- Le CDÉNÉ
- Le Centre de ressources professionnelles de langue française
Ces travaux ont permis de joindre facilement les partenaires et de les consulter directement pendant le processus d’évaluation de projet.
Résultats concrets
Veuillez souligner les mesures positives prises par votre institution pour favoriser l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire. Veuillez inclure des activités qui se tiennent dans les régions, le cas échéant.
Veuillez inclure dans votre réponse une description des initiatives, des incidences, des résultats et des facteurs de succès.
Dans le but de favoriser l’épanouissement et le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire du Canada atlantique, l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) soutient les projets de plusieurs clients dont les résultats vont avoir une incidence positive sur celles-ci.
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Au Nouveau-Brunswick, l’APECA a versé 183 500 $ à Véloroute de la Péninsule acadienne Inc. pour la mise en œuvre d’une stratégie de marketing et de communication, y compris l’élaboration d’une stratégie numérique et de sa feuille de route.
Ce projet permettra à la société de promouvoir la Véloroute à l’échelle nationale afin d’attirer des touristes dans la région. Les faits saillants du projet sont notamment l’élaboration d’une stratégie numérique et de sa feuille de route, l’élaboration d’un programme de certification « Allo Vélo » incitant l’écosystème touristique de la Péninsule acadienne à suivre des formations spécialisées visant à transmettre aux exploitants d’entreprise touristique de la Péninsule acadienne les connaissances nécessaires pour devenir « vélo sympathique » dans leur offre d’hébergement, de restauration et d’expériences touristiques et pour répondre aux diverses attentes des touristes adeptes du vélo.
Le concept de la Véloroute a débuté en 2005 et, de 2007 à 2015, divers segments du circuit ont été construits, grâce au financement provenant de plusieurs municipalités et de la Province du Nouveau-Brunswick. En 2018, un investissement important de l’APECA et de la Province du Nouveau-Brunswick a permis de concrétiser le projet visant toute une région et d’établir le circuit de base de la Véloroute de la Péninsule acadienne.
Le réseau cyclable de la Péninsule acadienne assure dorénavant une couverture assez complète de l’ensemble du territoire, en reliant les districts de services locaux aux circuits municipaux existants. Il offre 310 km de pistes ou sentiers cyclables, ce qui comprend 240 km sur des routes asphaltées (majoritairement avec accotement) et 70 km de sentiers aménagés (asphaltés) hors route. La distance totale des 14 circuits est de plus de 600 km. Malgré le ralentissement généralisé de l’achalandage touristique causé par la pandémie de COVID-19, on estime que les retombées économiques des prochaines années se situeront entre 5 et 7 millions de dollars en raison du potentiel d’attirer plus de 30 000 utilisateurs par année.
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L’APECA a appuyé Coopérative Radio Restigouche Ltée en approuvant une somme de 33 719 $ d’un budget de 44 959 $ dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés pour permettre l’installation de rampes d’accès aux deux emplacements de l’organisme (à Balmoral et à Campbellton) ainsi que l’achat et l’installation d’une génératrice automatique au propane à Campbellton. Ces améliorations accroîtront l’accès pour les personnes à mobilité réduite et contribueront à la vitalité de la communauté de langue officielle en situation minoritaire dans le nord du Nouveau-Brunswick étant donné que les personnes handicapées auront accès aux programmes et qu’il sera possible de veiller à la diffusion de la radio communautaire, y compris la diffusion sans interruption durant les périodes de mauvais temps.
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L’APECA a appuyé la Coopérative des montagnes Limitée – Radio Communautaire, en approuvant 7 458 $ d’un budget de 14 916 $ dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés pour permettre l’installation de climatiseurs à chacune des deux installations des tours de transmission. Ce projet permettra le remplacement d’un système traditionnel de ventilateur et de chauffage à forte consommation d’énergie et contribuera à la vitalité de la communauté de langue officielle en situation minoritaire de la région d’Edmundston et de Grand-Sault en assurant un accès continu à des programmes français. Les fonds permettront aussi une réduction des coûts de fonctionnement de la radio communautaire et contribueront à la durabilité de l’organisation.
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L’APECA a versé 91 082 $ à la Corporation au bénéfice du développement communautaire (CBDC) de Madawaska pour lui permettre de continuer à offrir le programme « Lancement d’une entreprise », qui vise à aider les participants à planifier le démarrage de leur projet d’entreprise et de s’initier à la gestion d’une petite entreprise. Ce programme permettra de produire deux cohortes composées d’un maximum de douze personnes chacune. Les clients visés par ce programme de formation sont les gens de la collectivité qui ont une idée d’affaires, des participants à La Ruche, les entrepreneurs du programme Aide au travail indépendant, les nouveaux arrivants (immigrants), ainsi que les Autochtones. L’objectif pour les deux prochaines cohortes est de démarrer un minimum de dix entreprises dans la région du Nord-Ouest, et on vise un taux de démarrage de près de 50 p. 100, c’est-à-dire de douze entreprises.
Les participants à ce programme, qui est offert par la CBDC Madawaska au campus d’Edmundston du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB), consacrent près de 250 heures à des recherches et à la réalisation de travaux personnels. Les critères de réussite du cours sont basés sur l’acquisition de différentes compétences liées aux modules de formation. Il est donc nécessaire de participer à tous les ateliers.
Le programme de formation « Lancement d’une entreprise » est également reconnu par le campus d’Edmundston du CCNB; un certificat de cours est remis à tous les participants qui ont reçu plus de 80 heures de formation et d’encadrement. L’objectif est que les participants lancent leur propre entreprise.
De plus, selon de récentes discussions, il pourrait être possible de jumeler leurs efforts de lancement avec le programme La Ruche à Edmundston, qui vise à mieux intégrer les immigrants-entrepreneurs et à promouvoir la diversité culturelle dans le milieu d’affaires local tout en contribuant au développement économique et social du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick. À la suite d’une rencontre des partenaires, il y a une volonté de regrouper le mentorat, la formation ainsi que les principes d’incubateur et d’accélérateur d’entreprise. Le programme « Lancement d’une entreprise » pourrait ainsi devenir le volet de formation d’un tel partenariat, ce qui permettrait la viabilité du programme à plus long terme.
CBDC Madawaska a également confirmé qu’il est disposé à offrir le programme de formation « Lancement d’une entreprise » aux autres CBDC du Nouveau-Brunswick et de l’offrir en anglais. S’il y a une demande ou un besoin, il serait possible de travailler en partenariat afin de coordonner l’offre en présentiel de ce programme de formation dans d’autres régions. Au besoin, la CBDC Madawaska est également disposée à offrir le programme à distance afin d’en faire profiter les autres régions.
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Horizon TNL a travaillé avec l’APECA de Terre-Neuve-et-Labrador sur un projet de 26 153 $ à la fin de 2021 et au début de 2022 pour « organiser une conférence en ligne sur les carrières bilingues et l’entrepreneuriat ». En raison de la pandémie de COVID-19 et des risques associés aux événements en grands groupes, la 7e conférence sur les carrières bilingues et l’entrepreneuriat est un événement en ligne. Les élèves de 11e année, qui sont francophones ou qui étudient le français dans le cadre d’un programme d’immersion, ont eu la possibilité d’y participer et d’approfondir leur compréhension des possibilités de carrière dans certains des secteurs les plus novateurs et de l’entrepreneuriat, où le bilinguisme joue un rôle important.
L’initiative est conforme aux quatre objectifs principaux du RDÉE : 1) développer le réseautage francophone; 2) aider les entrepreneurs potentiels à lancer leur propre entreprise; 3) soutenir le développement économique; et 4) promouvoir le bilinguisme. Le RDÉE TNL concentre ses efforts sur quatre secteurs clés : l’économie fondée sur la connaissance, le tourisme, l’intégration des jeunes entrepreneurs et le développement rural.
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En Nouvelle-Écosse, l’APECA, qui représente le gouvernement du Canada et copréside la Commission mixte internationale pour la coopération régionale entre les provinces du Canada atlantique et la collectivité territoriale française de Saint-Pierre-et-Miquelon, a mis en œuvre des projets visant à promouvoir les échanges culturels et économiques entre les deux territoires. Cela inclus notamment le soutien apporté au RDÉE et à la Chambre d’Agriculture, de Commerce, d’Industrie, de Métiers et de l’Artisanat pour la tenue de tables de discussion virtuelles visant à créer des possibilités économiques pour leurs membres respectifs, une mission aquacole au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard en novembre 2021 ainsi qu’une mission agricole en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick en mars 2022.
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L’Agence a approuvé une contribution de 1,8 million de dollars pour un projet de 8,9 millions de dollars visant à planifier et à accueillir le CMA 2024. Cet investissement permettra de soutenir la coordination, la commercialisation stratégique et la programmation de la 7e édition du CMA, qui se tiendra du 10 au 18 août 2024 dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Les retombées économiques devraient être de l’ordre de 25 millions de dollars, et l’événement devrait attirer 100 000 participants. L’événement constitue une excellente occasion de mettre en valeur les CLOSM situées dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse et de contribuer à la promotion du français ainsi qu’à la vitalité culturelle.
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L’Agence a accordé une contribution de 73 900 $ pour un projet de 98 900 $ à la corporation Le Paysage de Grand-Pré inc. – Landscape of Grand Pré Incorporated afin d’appuyer l’élaboration d’un concept d’expérience du visiteur et l’étude de faisabilité du parc d’observation et du sentier d’interprétation. Le parc et le sentier seront situés dans le paysage de Grand-Pré, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui se trouve dans la partie méridionale de la baie Minas, en Nouvelle-Écosse. Le mandat du bénéficiaire est de coordonner la gestion du paysage de Grand Pré, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, qui constitue un monument dédié au peuple acadien et l’endroit où les Acadiens ont été déportés en 1755. Le résultat attendu est un rapport final décrivant le concept d’expérience du visiteur et l’étude de faisabilité du parc d’observation et du sentier d’interprétation ainsi que les conceptions de classe D.
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La municipalité du district de Clare a reçu 165 000 $ de l’Agence pour un projet de 240 000 $ visant à embaucher des experts-conseils pour effectuer des relevés géotechniques, élaborer des plans de conception technique détaillés, fournir des estimations des coûts de construction et des spécifications relatives à la construction pour cinq parcs communautaires dans la CLOSM de Clare, en Nouvelle-Écosse. Le projet permettra au bénéficiaire de poursuivre le processus de planification du développement futur des infrastructures touristiques. On attend comme résultat des conceptions prêtes à l’emploi et des spécifications budgétaires relatives aux coûts de construction. Le projet est un élément important du plan directeur de développement économique de Clare. La vision du plan consiste à soutenir la communauté en favorisant une économie fondée sur les forces rurales, la culture et les traditions acadiennes, tout en mettant l’accent sur l’utilisation consciente et efficace des ressources naturelles.
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L’Agence a accordé un financement de 127 000 $ à la Société Mi-Carême pour soutenir et promouvoir le Centre de la Mi-Carême et préserver la richesse de l’histoire et de la culture de la grande région acadienne de Margaree-Cheticamp sur l’île du Cap-Breton. Le projet donnera lieu à l’élaboration d’une stratégie de commercialisation numérique, y compris la mise en place de capacités de commerce électronique au Centre de la Mi-Carême. En outre, il permettra la création et la mise en œuvre de trois produits touristiques expérientiels, à savoir :
- Des soupers de homard : les visiteurs apprendront à cuisiner leurs propres homards et découvriront l’histoire de la pêche locale et de la région.
- Des ateliers sur les masques de la Mi-Carême : des ateliers seront offerts aux visiteurs qui veulent apprendre les coutumes et l’histoire des masques en Acadie. L’artiste résident proposera divers ateliers sur la création, l’évolution et la signification des masques dans la culture acadienne.
- De la cuisine acadienne authentique : un chef cuisinier préparera un menu acadien authentique qui sera servi au cours d’un repas de cinq services offert trois soirs par semaine pendant les quatre mois de la saison estivale.
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À l’Île-du-Prince-Édouard, une contribution de 72 590 $ a été approuvée pour le projet de mission commerciale de l’automne 2021 qui soutient le RDÉE Î.-P.-É. en offrant une mission commerciale hybride virtuelle et en personne afin d’aider dix entreprises francophones de l’Île-du-Prince-Édouard à entrer en contact avec des acheteurs potentiels au Québec. Le format hybride proposait des réunions virtuelles par vidéoconférence et une délégation se rendant au Québec pour des réunions en personne. Le projet a principalement soutenu les petites ou moyennes entreprises qui n’avaient pas encore d’expérience en matière de mission commerciale. Le RDÉE Î.-P.-É. a embauché un expert-conseil qualifié en jumelage d’entreprises. Le client, aidé par l’expert-conseil, a recruté et sélectionné dix participants. Sur la base des années précédentes et du volume d’intérêt actuel, le RDÉE Î.-P.-É. n’a pas vraiment eu de difficulté à attribuer toutes les places disponibles pour les participants.
L’expert-conseil en jumelage a rencontré les entreprises participantes pour comprendre leurs activités et leurs besoins et s’est servi de ces renseignements pour cerner les acheteurs potentiels. L’expert-conseil, agissant en tant qu’intermédiaire, a ensuite communiqué avec les acheteurs potentiels au Québec pour organiser une série de rencontres.
Avant les missions, on a proposé aux participants une séance de formation d’une demi-journée organisée par le RDÉE Î.-P.-É. et l’expert-conseil. Cette formation leur a permis d’apprendre à présenter des arguments de vente de qualité et à dialoguer avec les acheteurs.
Une fois les participants formés, la mission commerciale hybride a été réalisée : cinq entreprises y ont participé virtuellement en octobre, et cinq autres se sont rendues au Québec pendant cinq jours en novembre. Chaque entreprise participante a eu un minimum de 12 rencontres avec des acheteurs potentiels. Chaque jour de la mission, l’expert-conseil en jumelage rencontrait individuellement les participants afin de les aider à se préparer pour la journée et présentait un compte rendu à la fin de la journée.
Du nouveau cette année : les entreprises participantes se sont vu proposer des réunions de suivi virtuelles avec les acheteurs. Ces réunions de suivi étaient organisées par l’expert-conseil en jumelage et offraient une plus grande chance d’officialiser les ententes ou de solidifier les relations.
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L’APECA a offert un financement de 19 275 $ à la Société éducative de l’Île-du-Prince-Édouard inc. (faisant affaire sous le nom de Collège de l’Île) dans le cadre d’un projet en collaboration avec un expert-conseil spécialisé. Ce projet visait à élaborer et à présenter un cours de leadership et de gestion destiné aux dirigeants communautaires, en particulier ceux qui travaillent dans des organismes francophones sans but lucratif à l’Île-du-Prince-Édouard.
Le cours a été conçu pour les personnes qui occupent actuellement des fonctions de direction et de gestion et les membres du conseil d’administration. L’expert-conseil a travaillé avec le candidat pour consulter les organisations francophones sans but lucratif existantes et les participants potentiels et effectué un sondage auprès d’eux afin de cerner les domaines d’intérêt stratégique. L’expert-conseil a ensuite élaboré du matériel didactique en regroupant et en incorporant divers documents existants, dont certains traduits de l’anglais, au besoin.
Le cours comprenait une série de neuf modules. Les sujets abordés dans ces modules étaient les suivants :
- La gestion de réunions efficaces
- Le recrutement efficace de volontaires et de membres du conseil
- Le rôle du conseil d’administration
- La responsabilité fiduciaire
- La littératie financière
- La résolution de conflits
- La communication
- La gestion des ressources humaines
- La planification de la relève
Le cours a été donné par des experts-conseils et des formateurs qualifiés; il comprenait de 10 à 12 heures de cours en ligne en plus de 37,5 heures de mentorat individuel. Le candidat offrira la formation annuellement afin d’assurer le soutien continu nécessaire et le perfectionnement des compétences des dirigeants de la communauté francophone.
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L’APECA a contribué à un autre projet à l’Île-du-Prince-Édouard en versant 45 675 $ à la Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard (communément appelée la « Société Saint-Thomas d’Aquin » ou SSTA).
Le client a établi la nécessité de mettre en place un service partagé en ressources humaines pour les organismes francophones sans but lucratif. Pour la plupart des petites et moyennes entreprises, en particulier celles qui ne comptent pas beaucoup d’employés, ou pour les organismes sans but lucratif qui disposent de fonds limités, ce sont habituellement les employés qui assument les rôles et les responsabilités en matière de ressources humaines en plus de leurs fonctions principales. On peut dire que pour la plupart des organismes sans but lucratif, les rôles et responsabilités en matière de ressources humaines sont souvent mis à l’écart des opérations quotidiennes et représentent des tâches qui ne semblent pas toujours directement liées à leurs rôles immédiats.
La Société acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard était bien placée pour réaliser le projet proposé par l’entremise de son ServiceFinances IPE. ServiceFinances IPE offre actuellement des services financiers partagés essentiels aux organismes sans but lucratif francophones de l’île. Il a prouvé, par l’exemple, que les services professionnels à coûts partagés peuvent permettre de donner aux organismes sans but lucratif un accès à des ressources qu’ils ne pourraient peut-être pas obtenir autrement.
Compte tenu de l’approche novatrice visant à soutenir l’accès aux services professionnels selon une formule de partage des coûts et de partenariat, la mise en œuvre réussie du projet démontre qu’il est possible d’accéder à des services professionnels tout en fonctionnant de manière collective. Cette formule peut donc servir de parfait exemple et de modèle pour la croissance future d’autres communautés insulaires et canadiennes.
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Le RDÉE Î.-P.-É. a bénéficié d’un soutien de 27 682 $ pour organiser une formation sur les séances de promotion. Le projet aide les entrepreneurs francophones qui lancent leur entreprise ou étendent leurs activités à préparer leur « présentation ». La province de l’Île-du-Prince-Édouard a offert un investissement de 25 000 $ à l’entreprise gagnante dans le cadre du concours de présentation. La province s’est associée au candidat pour offrir la formation et présenter le concours en français.
Le concours de présentation comprenait les éléments suivants :
- Formation : les participants inscrits ont bénéficié d’une journée complète de formation dirigée par un expert-conseil expérimenté qui leur a appris à présenter leur entreprise à divers investisseurs. Les participants ont préparé leur « présentation » commerciale pour participer à la première phase du concours.
- Première phase du concours : les participants avaient droit à sept minutes de présentation devant un jury composé de membres de la communauté francophone des affaires. Cet événement était interdit au public. Les trois entreprises qui ont fait les meilleures présentations, d’après les juges, ont ensuite été invitées à faire une présentation lors de la grande finale.
- Grande finale : Au cours de cet événement, le grand prix, un investissement de 25 000 $, a été remis à l’entreprise qui a fait la meilleure présentation du concours, selon un jury composé de juges bénévoles (des gens d’affaires locaux). Les membres de la communauté pouvaient assister à cet événement.
Veuillez souligner les mesures positives prises par votre institution ayant contribué à la promotion de la pleine reconnaissance et de l’usage du français et de l’anglais dans la société canadienne. Veuillez inclure des activités qui se tiennent dans les régions, le cas échéant.
Veuillez inclure dans votre réponse une description des initiatives, des incidences, des résultats et des facteurs de succès.
L’APECA favorise la pleine reconnaissance et l’utilisation des deux langues officielles en investissant dans des projets dans toutes les CLOSM de la région.
La direction suit de près les autorisations de financement dans le cadre de l’Initiative de développement économique (IDE) afin de s’assurer que les quatre provinces de l’Atlantique obtiennent leur juste part du financement et que les projets sont bien harmonisés avec le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023.
Lors de l’établissement d’ententes de contribution avec les clients, on invite les agents de projet à promouvoir les activités du projet en français et en anglais, par exemple au moyen d’affiches. Ainsi, la prise en compte des coûts de traduction est soutenue par la direction.
L’Apeca encourage les employés bilingues à communiquer dans la langue officielle de leur choix.
La haute direction promeut et soutient la formation en français.
La surveillance des langues officielles est confiée à la direction, ce qui témoigne de l’importance accordée à la promotion de la pleine reconnaissance des deux langues.
L’immigration francophone est une nouvelle priorité pour l’Agence. La direction collabore activement avec les intervenants à un certain nombre d’exercices et d’initiatives de planification de l’immigration francophone.
Afin d’assumer nos responsabilités en matière de langues officielles dans toutes les CLOSM, le personnel bilingue offre des services dans la langue choisie par les clients, quel que soit leur emplacement.
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L’APECA a soutenu la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick dans l’élaboration d’un plan stratégique communautaire pour l’Acadie au Nouveau-Brunswick en versant 247 250 $ dans le cadre du programme Écosystème régional d’innovation (Croissance économique régionale par l’innovation). L’élaboration d’un plan stratégique communautaire pour l’Acadie du Nouveau-Brunswick (2022-2028) appuiera un nouvel écosystème communautaire francophone plus inclusif, avec l’aide des représentants régionaux de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick, d’influenceurs et de gens qui connaissent bien la communauté francophone du Nouveau-Brunswick.
L’outil technologique sera mis à la disposition de l’ensemble de la communauté francophone du Nouveau-Brunswick afin de valider le plan stratégique et de permettre à tous les organismes francophones de travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs. Le plan stratégique est en cours et des résultats sont attendus en 2023. Le projet a aussi été soutenu par Patrimoine canadien et permettra à l’organisme de s’outiller pour consulter la communauté francophone minoritaire de la province et de travailler avec les organismes qui font la promotion des communautés linguistiques minoritaires au Canada atlantique.
Collaborations clés
Votre institution a-t-elle collaboré avec d’autres institutions fédérales ou des partenaires (groupes de travail sectoriels, municipalités, provinces/territoires, institutions post-secondaires, le secteur privé) dans le cadre d’un programme, d’un projet ou de toute autre initiative visant l’épanouissement des communautés de langue officielle en situation minoritaire et/ou la promotion du français et de l’anglais dans la société canadienne?
Veuillez inclure dans votre réponse une description de ces collaborations et partenariats, des résultats obtenus ainsi que des facteurs de succès.
L’APECA collabore de façon continue avec d’autres intervenants (institutions fédérales, municipalités, provinces/territoires, établissements postsecondaires, organismes sans but lucratif, secteur privé), que ce soit au moyen de groupes de travail/discussion, de consultations pour l’élaboration de programmes, de financement de projets ou de toute autre initiative visant à favoriser l’épanouissement des communautés de langue officielle en situation minoritaire ou à promouvoir le français et l’anglais dans la société canadienne.
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En Nouvelle-Écosse, la direction a assisté à des réunions sur le plan d’action pour l’immigration francophone dirigées par le ministère du Travail, des Compétences et de l’Immigration de la Nouvelle-Écosse. La publication du plan d’action est prévue dans les prochains mois.
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L’APECA de la Nouvelle-Écosse s’est engagée auprès du ministère du Patrimoine canadien à échanger des conseils et des directives concernant la Loi sur les langues officielles et l’amendement qui fait actuellement l’objet d’un examen par le Parlement. Les deux ministères ont également collaboré lors de l’évaluation de la proposition du CMA 2024.
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En tant que responsable du gouvernement du Canada pour la Commission mixte de coopération régionale avec Saint-Pierre-et-Miquelon, l’APECA collabore régulièrement avec d’autres ministères, comme l’Agence des services frontaliers du Canada, Environnement et Changement climatique Canada, le ministère des Pêches et des Océans, la Garde côtière canadienne et d’autres, afin de s’assurer que le traité signé par le Canada et la France est mis en œuvre de manière pratique et significative. De nombreuses activités de collaboration entreprises avec Saint-Pierre-et-Miquelon favorisent l’utilisation du français et de l’anglais dans le cadre de l’intégration de leur environnement régional.
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Au Nouveau-Brunswick, l’APECA a versé au CCNB une somme 165 000 $ pour permettre l’intégration des connaissances et techniques de fabrication dans des entreprises manufacturières.
Ce projet pilote consiste à affecter directement à des entreprises, des enseignants du CCNB encadrés par du personnel expérimenté du réseau CCNB-INNOV (trois experts), afin de créer une synergie entre les entreprises et le collège qui favorise : 1) une intégration en temps réel de connaissances et de pratiques exemplaires de fabrication qui donnera lieu à une augmentation de la productivité et de la rentabilité de l’entreprise; 2) l’acquisition d’une expérience industrielle par ces enseignants, ce qui peut donner lieu à des modifications aux formations offertes dans les programmes réguliers qui seront avantageux pour les entreprises; 3) la découverte de possibilités pouvant mener à de nouvelles approches et à de nouveaux modèles en ce qui concerne la formation continue et régulière offerte aux entreprises par le secteur collégial.
Les quatre disciplines ciblées sont l’usinage à commandes numériques dans le domaine de la transformation des métaux, l’utilisation de matériaux de pointe dans le domaine de la construction navale, le soudage de pointe avec l’aluminium et l’acier inoxydable et la fabrication de pointe dans le domaine de la coupe des métaux.
Dans le passé, le CCNB a offert du perfectionnement professionnel spécialisé en entreprise et en atelier. Toutefois, c’est la première fois que le CCNB entreprend un projet structuré de transfert des compétences sur place qui a une aussi grande envergure. L’intérêt de plusieurs entreprises à l’égard de ce nouveau moyen d’acquisition de compétences est accentué par les défis liés à la main-d’œuvre qualifiée qui se présentent dans l’ensemble du secteur. Le projet aura une incidence positive sur le nombre d’entreprises du Canada atlantique qui collaborent avec des établissements d’enseignement supérieur et permettra la création de synergies.
Les résultats attendus du projet comprennent l’offre de perfectionnement professionnel spécialisé à 25 entreprises de fabrication, l’établissement d’indicateurs de rendement clés pour chaque entreprise afin d’évaluer les diverses incidences de l’intervention et un suivi de la satisfaction des entreprises en vue d’améliorer le modèle et l’approche de formation sur place en temps réel.
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L’APECA a versé 147 649 $ à l’organisme à but non lucratif Place aux compétences pour lui permettre d’offrir des programmes de projets innovateurs dans les écoles francophones en 2021-2022. Dans le cadre du projet, un accompagnement a été offert à 80 p. 100 des classes qui offrent le cours d’entrepreneuriat dans les 22 écoles secondaires, 42 projets technologiques ont été réalisés virtuellement et en salle de classe et des vidéos ont été produites, en mettant l’accent sur les occasions d’emploi dans les secteurs économiques stratégiques du Nouveau-Brunswick. Le projet a aussi permis la création d’outils de formation pour les enseignants et la promotion de l’utilisation de la technologie et de l’entrepreneuriat en salle de classe dans les districts scolaires francophones du Nouveau-Brunswick.
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L’Agence a versé 18 907 $ au Conseil économique du Nouveau-Brunswick pour lui permettre d’organiser la 8e édition de Rendez-vous Acadie Québec. L’activité s’est déroulée virtuellement sous forme de conférence d’affaires à laquelle ont participé principalement des entrepreneurs et des dirigeants francophones du Québec et du Nouveau-Brunswick, ainsi que des entrepreneurs et des dirigeants francophones des autres provinces de l’Atlantique et des petites et moyennes entreprises (PME). Le but était de permettre la création d’un réseau d’entreprises, de favoriser l’échange de pratiques exemplaires et d’encourager les discussions entre les provinces. Après de nombreux échanges avec les différents comités, trois principaux thèmes ont été choisis : l’innovation, l’exportation et le tourisme durable. Ces thèmes ont été divisés en volets : le volet de l’innovation, un moyen de relance puissant et un catalyseur de la croissance; le volet de l’exportation, les relations commerciales interprovinciales comme stratégie de diversification; le volet du tourisme durable, le numérique pour faire vivre l’identité d’une région. Ces trois volets ont permis de réunir des entrepreneurs des deux territoires principaux, soit le Québec et le Nouveau-Brunswick. En tout, 125 personnes ont participé à l’activité.
La présence d’entrepreneurs de cinq territoires différents a été le moteur des rencontres et du réseautage, qui ont offert de nombreuses occasions d’affaires. Les participants ont pu prendre part à des rencontres en plus de regarder et de revisionner les conférences pendant tout le mois d’octobre. La participation de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk pour la première fois a favorisé davantage le développement économique interprovincial et témoigné du rôle important que jouent les Premières Nations canadiennes dans la relance économique du pays. La présence d’acheteurs a également incité les PME à participer à l’activité. La francophonie économique de l’Acadie, du Québec et du reste des provinces de l’Atlantique a été mise en valeur lors de ce dernier Rendez-vous Acadie Québec.
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À sa 17e année, le RDÉE Î.-P.-É. s’est vu accorder un financement de 114 500 $ par l’APECA pour la mise en œuvre de son programme d’emploi d’été « PERCÉ » (Programme d’entrepreneurship régional, communautaire et économique). Le programme aide des étudiants ou des diplômés récents qui vivent à l’Île-du-Prince-Édouard ou qui en sont originaires à trouver un emploi d’une durée de 12 semaines dans leur domaine d’études respectif. Il offre également des mesures incitatives aux employeurs pour qu’ils embauchent des candidats francophones/bilingues de qualité. Il s’agit d’un partenariat de longue date avec la province (Compétences Î.-P.-É.), Emploi et Développement social Canada, l’Agence et les employeurs locaux.
Le programme s’adresse aux étudiants âgés de moins de 30 ans qui veulent acquérir une expérience de travail de qualité dans leur domaine d’études; qui sont en recherche active sur le marché du travail; qui veulent retourner à l’Île-du-Prince-Édouard pour y travailler; qui ont des capacités francophones; et qui ont terminé ou sont sur le point de terminer leurs études.
Un comité de sélection, dirigé par le client, a accepté et évalué les demandes d’étudiants de niveau postsecondaire, en privilégiant les étudiants originaires de l’Île-du-Prince-Édouard qui étudient à l’extérieur de l’île et qui n’ont pas eu accès au programme auparavant. Les participants doivent être capables de communiquer en français. Les aptitudes à communiquer en français sont considérées comme un atout pour servir un marché international ainsi que le marché local, dont le nombre d’immigrants francophones ne cesse de croître.
Les participants suivent également une formation d’une semaine qui les prépare au marché du travail. La formation comprend des séances d’information ainsi que des visites dans divers milieux de travail. La formation sert à exposer les étudiants aux attentes du marché du travail ainsi qu’à souligner les nombreuses possibilités d’emploi à l’Île-du-Prince-Édouard. En 2021, la totalité ou une partie de la formation a été offerte virtuellement, sous réserve des restrictions du bureau de l’administratrice en chef de la santé publique. Le personnel de PERCÉ continuera de fournir un soutien aux étudiants et aux employeurs au cours des stages de 12 semaines et procédera à des évaluations à la fin du programme. Depuis sa création, le programme a maintenu un taux de rétention de plus de 80 % à l’Île-du-Prince-Édouard.
COVID-19
Votre institution a-t-elle des mesures en place pour répondre à la pandémie de COVID-19 (incluant des mesures reliées à la relance économique)? Si oui, comment avez-vous considéré les besoins des communautés de langue officielle en situation minoritaire et la promotion du français et de l'anglais dans la mise en œuvre de ces mesures?
Veuillez décrire vos activités ainsi que les résultats.
Par l’entremise de son siège social ainsi que de ses bureaux régionaux au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve-et-Labrador, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard, l’APECA a participé aux mesures d’intervention du COVID-19.
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L’APECA a pu mettre en œuvre tous les programmes de rétablissement adoptés par les ADR dans l’ensemble du Canada. De plus, grâce aux programmes existants, l’APECA a soutenu les entreprises et les organisations pour les aider à répondre aux besoins en fournitures médicales et autres produits qui permettront de lutter contre la propagation du COVID-19 et à investir dans de nouveaux projets qui soutiendront la reprise économique après la pandémie.
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L’APECA a pu établir des mesures internes et agir rapidement pour atténuer les répercussions sur ses clients en assouplissant les ententes existantes et les critères de prestation des programmes.
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L’APECA de la Nouvelle-Écosse, par exemple, s’est adaptée aux services en ligne et a trouvé une occasion de fournir des services améliorés à toutes les CLOSM de la Nouvelle-Écosse. Alors que toutes les CLOSM ont toujours reçu des services dans la langue de leur choix, elles ont désormais accès à tout le personnel bilingue de l’Agence, quel que soit le lieu. Le personnel de l’Agence bilingue situé dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse collabore avec les clients acadiens situés dans quelques CLOSM. Dans le même esprit, l’APECA de la Nouvelle-Écosse soutient les clients qui souhaitent travailler davantage de manière virtuelle.
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Ainsi, l’APECA a versé 127 000 $ à la Société Mi-Carême. Le projet permettra au centre de se lancer dans le commerce électronique, ce qui augmentera les ventes d’œuvres d’art et d’autres produits locaux. L’adoption d’une stratégie de marketing numérique est cohérente avec les stratégies en cours dans le tourisme et d’autres industries pour contrer les effets de la COVID-19 et elle permettra de mieux positionner le centre pour qu’il prospère après la COVID-19.
Le projet consiste à élaborer une stratégie de marketing numérique pour le Centre de la Mi-Carême ainsi que des offres de tourisme expérientiel pour les visiteurs. Les nouvelles offres touristiques seront axées sur les expériences culinaires acadiennes et sur l’importance culturelle et historique de la Mi-Carême, y compris la fabrication de masques traditionnels.
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À l’Île-du-Prince-Édouard, le Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 pour les organisations sans but lucratif a fourni une aide financière de 347 500 $ à la Central Development Corporation (CDC) , une organisation de développement économique dont le mandat est de faciliter le développement économique dans les régions rurales de l’Île-du-Prince-Édouard, pour gérer le soutien opérationnel lié à la COVID-19 offert aux installations touristiques sans but lucratif, y compris les organisations touristiques dirigées par des francophones. Ce soutien a aidé les organisations à se stabiliser, à atténuer les effets de la COVID-19, à raccourcir la période de récupération pour les régions rurales et à réduire les fermetures permanentes dans le secteur du tourisme. Le Fonds d’urgence relatif à la COVID-19 a été géré par le candidat et a été distribué aux candidats retenus sous la forme d’une subvention.
Comme il s’agissait d’un programme à l’échelle de la province, il était nécessaire de fournir des services dans les deux langues officielles. Le candidat s’est associé au RDÉE Î.-P.-É. pour offrir un service aux clients francophones. De plus, un membre de l’équipe du RDÉE Î.-P.-É. a contribué à la traduction des fiches d’information requises, des documents et des formulaires ainsi qu’à l’évaluation des demandes de soutien.